Marly-le-Roi est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. La commune se situe à environ quinze kilomètres à l'ouest de Paris, à moins de dix kilomètres au nord de Versailles.
Ses habitants sont appelés les Marlychois et le Maire actuel est Monsieur Jean-Yves Perrot.
Les communes limitrophes de Marly-le-Roi sont Le Port-Marly au nord-est, Louveciennes à l'est, La Celle-Saint-Cloud au sud-est, Bailly au sud, L'Étang-la-Ville à l'ouest, Mareil-Marly au nord-ouest et Le Pecq au nord.
La commune compte cinq quartiers :
Au plan ferroviaire, la commune est desservie par le Transilien Paris Saint-Lazare en gare de Marly-le-Roi, située sur la ligne Paris-Saint-Lazare-La Défense-Saint-Nom-la-Bretèche.
Chiffres clés :
Divisions Administratives :
Marly est propriété des seigneurs de Montmorency jusqu'à son acquisition par Louis XIV en 1676 qui y fait construire par Jules Hardouin-Mansart "son" château de Marly, plus intime que Versailles et où il pourra s'adonner aux plaisirs personnels. Le château, situé sur le plateau du Cœur Volant, est alimenté en eau par la machine de Marly et l'aqueduc de Louveciennes et l'extrémité nord est agrémentée d'un bassin, en contrebas, au niveau du village, et d'un immense abreuvoir où les cavaliers peuvent entrer avec leurs montures ! Ce bassin sera agrémenté, sous Louis XV, par les deux célèbres chevaux de Marly sculptés en 1745 par Guillaume Coustou. En 1789, le château est pillé par les révolutionnaires et laissé à l'abandon.
Durant la Révolution, la commune porte provisoirement le nom de Marly-la-Machine (bien que celle-ci soit située sur la commune de Bougival) ; les chevaux sont "subtilisés" pour être installés à Paris sur la place de la Concorde puis placés à l'entrée de l'avenue des Champs-Élysées en 1795. Aujourd'hui, ils se trouvent à l'abri des intempéries au musée du Louvre dans la cour Marly de l'aile Richelieu.
La machine de Marly est un gigantesque dispositif de pompage des eaux de la Seine, construit sous le règne de Louis XIV à Bougival, œuvre du maître charpentier et mécanicien liégeois Rennequin Sualem (Renkin Swalem). Elle était destinée à alimenter en eau les jardins du château de Marly et le parc de Versailles. Construite entre 1681 et 1682, elle était sans doute "une des machines les plus complexes de son temps[1]". Elle ne parvint jamais longtemps à fournir le débit attendu, mais fonctionna 133 ans avant d'être remplacée en 1817 par plusieurs pompes successives plus performantes, jusqu'à des électro-pompes en 1968.
L'Étang-la-Ville est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France, située au cœur de la forêt domaniale de Marly, elle se trouve à cinq kilomètres au sud-ouest de Saint-Germain-en-Laye et ses habitants sont appelés les Stagnovillois.
Les communes limitrophes en sont Mareil-Marly au nord-est, Marly-le-Roi à l'est, Bailly au sud-est sur environ 400 mètres, Noisy-le-Roi au sud, Saint-Nom-la-Bretèche à l'ouest et Fourqueux au nord-ouest.
La commune est traversée par la route départementale 161 qui conduit à Saint-Germain-en-Laye vers le nord et à Noisy-le-Roi vers le sud. Une petite route forestière, celle de la gare de Saint-Nom, ouverte seulement en fin de semaine, permet de rejoindre Saint-Nom-la-Bretèche. Du fait de l'encaissement du vallon, seul le centre du village est relativement plat et la majeure partie des rues sont pentues.
La commune est traversée par deux lignes de chemin de fer desservies par la SNCF : la ligne du Transilien L entre Paris Saint-Lazare et Saint-Nom-la-Bretèche et la ligne de la Grande ceinture Ouest récemment ouverte entre Saint-Germain-en-Laye et Noisy-le-Roi. Elle dispose de deux gares à voyageurs : l'Étang-la-Ville et Saint-Nom-la-Bretèche Forêt de Marly. Cette dernière, où les deux lignes se rejoignent, se trouve en fait dans la forêt, plus près de l'Étang-la-Ville que de Saint-Nom-la-Bretèche.
Le Maire actuel qui veille sur les 4 972 Stagnovillois est Monsieur Jean-Yves Bouhourd.
Chiffres clés :
Divisions Administratives :
Le site est habité depuis la préhistoire, comme en témoignent l'allée couverte retrouvée au XIXe siècle au lieu-dit le "Cher Arpent" et le menhir de la Haute Pierre, aujourd'hui disparu. Il doit son nom à un étang qui occupait autrefois le fond du vallon et était alimenté par des sources à flanc de coteau.
Il fut d'abord connu sous le nom latin de Stagno-Villa. L'étang, depuis longtemps asséché, fut d'abord occupé par des prés. Il se trouvait à l'emplacement de l'actuel "parc Fonton", situé en centre ville. La commune s'est brièvement appelée durant la Révolution "L'Étang-les-Sources
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de L'Étang-les-Sources.
Le château a été construit par Pierre Séguier au XVIIe siècle. Le château et la seigneurie furent ensuite acquis par la famille Fonton de Vaugelas qui y resta jusqu'en 1790.
La commune a été occupée par les Prussiens en 1870 et 1871.
En 1968, la mairie est transférée dans le château.
Louveciennes est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Elle se trouve dans la proche banlieue Ouest de Paris ; elle fait partie de Communauté de communes Seine et Forêts, ainsi que de Paris Métropole.
Ses habitants sont appelés les Louveciennois ou les Luciennois.
Le Maire actuel est Monsieur Pierre-François Viard.
Louveciennes est située à 10 km de Paris sur le coteau de Seine entre Versailles et Saint-Germain-en-Laye. D'une superficie de 537 hectares, dont 260 d'espaces "naturels", ses communes limitrophes sont Marly-le-Roi, Port-Marly, Bougival, La Celle-Saint-Cloud, Croissy-sur-Seine, et Rocquencourt.
Chiffres clés :
Divisions Administratives :
Petit village d'agriculteurs cultivant arbres fruitiers et vignes sur les coteaux de la Seine, son "éveil" se produit au XVIIe siècle lorsque Louis XIV installe sa cour à Versailles et fait construire le château de Marly. De 1681 à 1684, la construction de la machine de Marly bouleverse le quotidien du village : les eaux de la Seine, puisées à Bougival, sont remontées dans des canalisations qui traversent le territoire communal jusqu'à l'aqueduc construit sur ses hauteurs. Nombre de châteaux sont alors bâtis sur la commune de Luciennes comme le village s'appelle encore à l'époque. Ce sera au XVIIIe siècle qu'il prendra le nom de Louvetienne.
Au XIXe siècle, le village "ré-endormi" a une nouvelle renommée grâce aux peintres impressionnistes tels Camille Pissarro et Alfred Sisley. Pendant le siège de Paris de 1870, les fameuses arcades de l'aqueduc seront utilisées comme observatoire. Guillaume 1er y est victime d'un attentat à la bombe lors de son passage sous les arcades et s'en sort indemne.
Le chemin de fer qui mène, dans un premier temps, à Saint-Germain-en-Laye puis, dans un second, à Saint-Nom-la-Bretèche via Bougival et Louveciennes, amène la construction d'un nombre important de résidences secondaires bourgeoises, petits manoirs et "campagnes".
Jusqu'en 1964, Louveciennes faisait partie de l'ancien département de Seine-et-Oise.
Bougival est une ville de France, située dans le département Yvelines, de la région Île-de-France, se trouvant à environ six kilomètres à l'est de Saint-Germain-en-Laye, sur la rive gauche de la Seine dans la concavité d'un méandre au débouché d'un vallon encaissé où coulait autrefois un ruisseau, la Drionne qui est désormais enfoui sous l'avenue de la Drionne. Le territoire communal englobe une grande partie de l'île de la Chaussée ainsi que la pointe amont de l'île de la Loge. Entre les deux se trouvent les écluses de Bougival.
Les communes limitrophes sont Rueil-Malmaison à l'est, La Celle-Saint-Cloud au sud, Louveciennes à l'ouest et Croissy-sur-Seine au nord sur la rive droite de la Seine.
Elle est desservie par la D113 anciennement Route nationale 13 qui longe le fleuve et par la route départementale D321 d'orientation nord-sud. Cette dernière croise la précédente au droit du pont de Bougival [1] qui assure la liaison avec Croissy-sur Seine.
Sur le plan ferroviaire, la commune dispose d'une gare sur la ligne qui relie Paris-Saint-Lazare à Saint-Nom-la-Bretèche ; elle est située sur la commune de La Celle-Saint-Cloud.
Le territoire est très fortement urbanisé mais compte encore des espaces naturels boisés notamment dans sa pointe sud-ouest, une partie de la forêt domaniale de Louveciennes et, à l'est, le domaine de la Jonchère (ou colline de la Jonchère[2]) sur les pentes tournées vers la Seine et jouxtant La Celle-Saint-Cloud, situé au sud de la Malmaison, ayant appartenu au général Bertrand, qui suivit Napoléon Ier à Sainte-Hélène.
Les habitants de Bougival sont appelés les Bougivalais, Bougivalaises
Les 8430 habitants de la commune vivent sur une superficie de 3 km² avec une densité de 2810 habitants par km² et une moyenne d'altitude de 50 m.
Le Maire actuel est Monsieur Luc Wattelle.
Les villes voisines sont Croissy-sur-Seine, Vaucresson, La Celle-Saint-Cloud, Le Vésinet, Louveciennes.
Chiffres clés :
La commune de Bougival parait avoir été habitée depuis l'époque préhistorique car on y a retrouvé quelques haches et couteaux en silex taillés, en particulier sur les hauteurs.
Si de l'époque celtique, il ne reste que le souvenir du nom de Bog ou Boges, il est possible de reconstituer l'histoire de de Bougival à partir du VIIe siècle, mais date à laquelle on connait Bougival sous le nom de Beudechisilovalle apparait, seulement, à partir du XIIIe siècle.
Toutefois, le territoire occupé actuellement par la commune était autrefois divisée, en 2 parties distinctes et indépendantes qui sont Bougival et La Chaussée-Charlevanne, cette dernière étant appelée plus simplement soit La Chaussée, soit Charlevanne.
La machine de Marly qui acheminait l'eau de la Seine vers le parc du château de Versailles fut construite à Bougival.
L'église qui paraît dater du XIIe siècle renferme la sépulture de Rennequin Sualem, inventeur de la machine de Marly.
La Celle-Saint-Cloud se trouve principalement sur les versants est et ouest du vallon de la Drionne, et déborde largement sur le plateau de Versailles en son sud. Elle se trouve à environ huit kilomètres au sud-est de Saint-Germain-en-Laye et à six km au Nord de Versailles, à la limite du
Département des Hauts-de-Seine (Rueil-Malmaison et Vaucresson).
La Celle Saint-Cloud est une ville de 21 607 habitants située à l'ouest de Paris, dans le département des Yvelines, à 12 km de la Porte d'Auteuil (Paris) accessible par les autoroutes A13 (sortie Vaucresson) ou A86 qui offre un débouché sur La Défense et la porte Maillot.
Le territoire est largement urbanisé avec de grands ensembles d'immeubles, comme la résidence "Élysée 2", dans l'est (construite en 1963, elle compte 1?128 appartements et 353 chambres de service), le quartier Beauregard dans le sud et de nombreux lotissements pavillonnaires. Elle conserve cependant, surtout au sud et à l'ouest, de grands espaces boisés, dont une petite partie de la forêt de Fausses-Reposes.
Le Maire actuel de la Mairie de LA CELLE SAINT CLOUD est Monsieur Olivier DELAPORTE.
La commune est traversée dans sa partie sud par l'A13 (autoroute de Normandie), avec deux échangeurs le premier (no 6) à la limite de Rocquencourt (direction province) et le deuxième à la limite de Vaucresson (direction Paris). Elle est également desservie par plusieurs axes routiers importants : la route départementale 307 prolongée jusqu'à Saint-Cloud à l'est et Mareil-sur-Mauldre à l'ouest, en délimitation sud de la commune et d'orientation est-ouest, la route nationale 186 (Versailles - Saint-Germain-en-Laye) en délimitation ouest du territoire et d'orientation nord-sud et la route départementale 321 qui travers la commune en axe nord-sud (Croissy-sur-Seine à Versailles).Le chantier d'élargissement de l'A13 provoque encore des embouteillages, à la limite entre La Celle Saint-Cloud et Le Chesnay. Il s'agit de travaux sur les ouvrages d'art qui font passer l'autoroute au-dessus des routes départementales 321 et 307. Le sous-sol de la commune est traversé par l'autoroute A86 entièrement en souterrain de Rueil à Vaucresson. La construction de ce tunnel s'est achevé en 2007 et son ouverture à la circulation, initialement prévue au printemps 2008, a été reportée au mois de juin 2009.
Chiffres clés :
"La Celle" était connue en 697, car on trouve dans le nécrologie de St Germain des Prés, que l'abbé Vandremar donna à l'abbaye le village Cella fratrum.
Le territoire de la commune fut à partir du VIIe siècle la propriété de l 'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
La Celle était fort considérable sous Charlemagne.
En 846, les Normands après avoir brûlé Charlevanne, attaquèrent la Celle qui était fortifiée et close de murs. L'église resta debout seule.
L'église est antérieure à l'époque de Charles le Chauve.
En 1683, Jean-Baptiste Colbert acheta pour le roi, aux moines de St Germain des Prés la terre et la seigneurie pour être rattachée au Domaine de Versailles et agrandir le terrain de la Chasse Royale.
L'expansion démographique de la commune s'est produite principalement pendant les Trente Glorieuses dans les domaines des Châteaux.
On y voyait les châteaux Pescatore, Beauregard, le parc des Bruyères, le Vert Butard (pavillon de chasse).
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